jeudi 26 septembre 2013

Les cerfs-volants de Kaboul - Khaled Hosseini





Quatrième de couverture : 


Dans les années 70 à Kaboul, le petit Amir, fils d'un riche commerçant pachtoun, partage son enfance avec son serviteur Hassan, jeune chiite condamné pour ses origines à exécuter les tâches les plus viles. Liés par une indéfectible passion pour les cerfs-volants, les garçons grandissent heureux dans une cité ouverte et accueillante. Ni la différence de leur condition ni les railleries des camarades n'entament leur amitié. Jusqu'au jour où Amir commet la pire des lâchetés...




Eté 2001. Réfugié depuis plusieurs années aux Etats-Unis, Amir reçoit un appel du Pakistan. "Il existe un moyen de te racheter", lui annonce la voix au bout du fil. Mais ce moyen passe par une plongée au coeur de l'Afghanistan des talibans... et de son propre passé.



Mon avis : 


J'ai adoré ce livre. 

Voilà, ça c'est fait.

L'histoire est prenante. On assiste à la décadence de l'Afghanistan et à celle des personnages. C'est prenant parce que c'est moche. Très moche. Le perso principal est haïssable, infâme. On a envie de le frapper du début à la fin. Il est l'épicentre de tout ce qu'il se passe de pire dans le livre. Alors c'est dur de s'accrocher parce qu'on a qu'une envie, c'est que la roue tourne et qu'il se la prenne en pleine face. Amir (de son petit nom) est lâche, hypocrite, égoïste mais môssieur est riche, donc au début il s'en sort bien. 

Mais l’Afghanistan va changer. Et la vie de tous les personnages aussi. 


Ce livre est triste mais poétique. Les concours de cerfs-volants sont une bouffée d'oxygène au milieu d'une intrigue qui fait suffoquer. Et vu qu'on suit l'histoire au travers des yeux d'Amir, les sentiments sont majoritairement négatifs. J'ai été happée par ce bouquin parce qu'on est constamment sur le fil du rasoir. On oscille entre l'hostilité qu'on ressent envers Amir, la tristesse que nous inspire les autres personnages, et bien sûr, la tristesse face au sort de l'Afghanistan. Et jusqu'à la fin, on est tenu en haleine parce que, jusqu'à la fin, il se passe des trucs moches.

Je ne peux pas vraiment en parler sans risquer de spoiler les gens, mais ce livre vaut le détour. C'est un des rares bouquins qui m'ont laissé une impression durable, palpable longtemps après la fin de la lecture. 





Ma note : 



18.5/20



Aussi profond que l'océan - Jacquelyn Mitchard







Quatrième de couverture :



Ben, âgé de trois ans, a disparu. Trop vite la police confirme l'inacceptable à sa mère Beth Cappadora: les recherches seront vaines.


S"ensuivent alors de sombres années où chacun des membres de la famille voit sa vie transformée par ce terrible drame: Beth s'est réfugiée dans la brume des tranquillisants et Pat, son mari, s'oublie dans le travail. 
Le plus préoccupant reste Vincent, l'aîné de leurs enfants, qui s'enfonce dans la petit délinquance.
Neuf années se sont écoulées et aujourd'hui tout le monde fait semblant de vivre. Mais un événement incroyable se produit: un adolescent sonne à la porte: Beth lui ouvre la porte. Elle n'en croit pas ses yeux: il ressemble tant à Ben... un fol espoir renaît.




Mon avis : 


Que dire. Je m'attendais à un livre à l'histoire vu, revue, et re-revue. Pourtant, j'ai été agréablement surprise. Enfin. Agréablement tout est relatif.


Il faut dire que l'histoire en soi n'a rien de réjouissant. Une histoire de môme qui disparaît ça se vend à grands coups de déprime et sanglots fracassants. Pourtant, ici, ce n'est pas le cas. Bien sûr, on a le droit à la dépression de la mère, l'hystérie du père et les prières larmoyantes des grands-parents.


Mais les personnages ont une profondeur et une complexité étonnantes. Déjà, la mère. Elle est complètement imparfaite, indigne même. Mais elle aime ses enfants. Alors la disparition de Ben la plonge dans un état léthargique. Elle devient un zombie pendant neuf années et sa descente aux Enfers m'a touchée.
Le père, à mon sens, est parfaitement inutile. Je ne l'ai ni aimé, ni détesté. Et je pense que l'auteure a volontairement voulu faire de lui un personnage presque secondaire. Puisque toute l'histoire est focalisée sur la mère. 
Et il y a le frère aîné. Vincent. Le meilleur personnage pour moi. Il porte littéralement l'histoire. Il a une vraie dimension, il est palpable, concret. Il est celui que j'ai trouvé le plus touchant dans sa douleur. 
Les autres personnages sont plutôt bien imaginé aussi. Comme la femme flic qui s'occupe de l'enquête et qui finit par devenir une amie de la famille. Ou le contraste entre les grands-parents paternels très protecteurs, très aimants et le grand-père maternel qui est un bon à rien. 
Bref, des personnages humains qui réagissent comme tels. L'auteure ne voulait ni des héros super-puissants  ni des victimes stéréotypées. Du coup la magie opère et même si l'histoire n'a rien d'original, on s'accroche et on veut savoir comment ça se termine. 



Tout au long du livre j'étais tiraillée entre la pitié, l'agacement, la colère et la tristesse. Je suis passé par les mêmes phases de deuil que la famille. J'ai eu les mêmes espoirs et les mêmes désillusions. Et même si la fin m'a laissé un goût d'inachevé franchement déplaisant, je trouve que le bouquin est vraiment réussi. 





Ma note : 


14/20

Je suis...

Je suis une fille (à mon grand désespoir), j'ai 23 ans et je ne vois pas trop l'intérêt de raconter ma vie à des inconnus qui s'en contrefoutent. Cela dit, pour la forme, je peux vous dire que je suis plus ou moins saine d'esprit. Qu'il m'arrive d'exploser de rire toute seule parce que je me fais des blagues dans ma tête et que je me trouve excessivement drôle. J'aime lire depuis toujours, j'écris pour m'exorciser depuis toujours et je préfère l'Enfer au Paradis depuis toujours.

On m'appelle Xena ou Satan pour les plus intimes, sinon Alex me convient parfaitement. J'ai créée ce blog pour garder une trace de mes nombreuses lectures mais surtout pour partager l'amour des livres. J'aime l'échange et le débat quand ils sont constructifs. C'est-à-dire que si tu es un con obtus qui a la science infuse et qui croit être bénit des Dieux, tu peux commenter, tu peux émettre ton avis et je me ferais un plaisir (ô combien jouissif) de t'ignorer. 

Je suis totalement éclectique concernant la musique, la nourriture et bien entendu, les livres. J'espère donc que tu trouveras ton bonheur et que peut-être, je t'aiderais à découvrir de nouveaux horizons littéraires. Me concernant, je suis ouverte à tout (n'y voyez rien de pervers) et à toutes choses. Je suis le genre de nana qui passe de Arte à Gulli sans le moindre problème de conscience. Je pleure encore quand Mufasa meurt et les films d'horreur/gore en tout genre me donnent faim. Je suis aussi le genre de nana qui ne regrette rien car toutes expériences, bonne ou mauvaise, à son importance. 

Sinon, je suis une personne que tu ne croiseras sûrement jamais, mais si ce blog a pu te servir à quelque chose, alors tu fais de moi une femme comblée.

Bonne visite !