samedi 27 septembre 2014

Kaleb Tome 2 - Myra Eljundir






Quatrième de couverture :

Le pouvoir... Tel est tout l'enjeu de cette nouvelle saison. Mais qui le détient vraiment ? Kaleb qui, depuis qu'on lui a fait ce mystérieux tatouage, se laisse envahir par le Mal et entraîne Abigail en enfer ? Ou bien Abigail qui s'est, malgré le danger, jetée corps et âme dans cette folle passion avec Kaleb et abdique chaque jour un peu plus d'elle-même pour une noirceur qui la fascine et la grise ? Lequel des deux amants a vraiment l'ascendant sur l'autre et le pousse à aller toujours plus loin ? Les apparences sont parfois trompeuses... 
Au final, ne sont-ils pas juste les pions d'une partie maléfique qui a débuté il y a bien longtemps, quand sont apparus les premiers Enfants du Volcan, et dont la finale se jouera maintenant, qu'ils le veuillent ou non ? Le deuxième tome d'une trilogie de sang et de ténèbres qui fera voyager les jeunes adultes dans les terres les plus reculées d'Islande et d'Irlande, et qui fera renaître des légendes oubliées, dont celle de l'elfe noir.


Mon avis :

Je suis tiraillée entre déception et danse de la joie.

Déception parce que la plume de l'auteur est définitivement médiocre. Et quand je dis médiocre, je veux dire par là que même les scènes sexuelles explicites m'ont fait autant d'effet qu'un accroc de Tunning titillant sa clé à molette.
Du coup, forcément, c'est là où le bât blesse. L'histoire pourrait être super cool, super prenante comme le tome 1, sauf que cette écriture de petite section de maternelle m'a collé les glandes. Vraiment. Je m'étais habituée aux facilités littéraires de l'auteure dans son premier roman. J'avais même accepté les phrases bateau-type-que-tu-as-lu-1000-fois-auparavant et je m'étais laissé porter par l'histoire avec des étoiles dans les yeux et ce coup de cœur prévisible pour notre cher Kaleb adoré. Mais là, dans ce tome 2, j'espérais ; que dis-je ; je priais pour que OH MY FUCKING GOD ! QUE CE MEC SE SUICIDE PAR PITIE !
J'ai essayé pourtant. Vraiment je vous jure. Je me suis convaincue que Myra Eljundir avait pondu une daubasse à la Levy pour qu'on se ronge les sangs jusqu'au tome 3. Histoire de nous faire pleurer en attendant désespérément la fin et ses révélations. Sauf que, là encore, les auteurs de littérature jeunesse adore foutre la merde dans leurs seconds tomes. Dans Kaleb Saison 1 on nous foutait les infos au compte-gouttes. Pas moyen de s'attendre à la suite des événements, pas moyen de savoir ce qui allait se passer pour notre beau ténébreux maléfique.
Et là. Catastrophe. Ô Rage. Ô Désespoir. Okay j'abuse un peu mais tout de même.
Myra Eljundir a dégobillé (littéralement vomi oui) toutes les infos dans son tome 2. Adieu le suspens, bonjour la migraine. Des révélations, des rebondissements, des pistes, des fausses pistes, des surprises, des fausses surprises. BREF. TROP TUE LE TROP !
Ça part en sucette, ça explose à la gueule du lecteur dans tous les sens. On en apprend dans un chapitre et le chapitre suivant nous apprend autre chose. On suit une piste et la piste nous mène à une autre. Puis une autre. Puis une autre. Puis une autre.

Je peux continuer longtemps comme ça.

En bref, ce tome était décevant par sa forme mais aussi par son fond. Un Kaleb qui devient aussi méchant et effrayant qu'un chihuahua sous Epinéphrine. Un Colonel qui m'est apparu comme un fou à lier se prenant pour Jésus avec un AK-47. Des EDV qui, malgré leur apparition tant attendue, ont autant de charisme qu'un paquet de couches Pampers. Et, bien entendu, une Abigail aussi crédible en succube que moi en mannequin. En gros, des personnages qui sont un bel hommage à Esmée de Twilight : à eux tous, ils pourraient ouvrir un putain de Botanic et faire de la figuration en tant que plantes d'intérieur.

Danse de la joie parce que, mis à part toutes les fabuleuses choses susmentionnées, Kaleb reste fidèle à son slogan de roman déconseillé au moins de 15 ans. Il y a de bonnes scènes gores qui m'ont fait frissonner de plaisir (j'aime quand c'est sanglant et dégueulasse). Il y a des personnages vraiment méchants, ça je ne peux pas l'enlever à l'auteure. Elle réussit à merveille à décrire ce basculement super tentant qu'est le passage du Bien au Mal. Elle parvient à rendre ses personnages, même les plus cruels, ridiculement attachants. On se met à leur place, et on sait qu'on aurait fait pire. Alors même s'ils se mettent à tuer des innocents à tours de bras, on ne peut que les aimer.
En fait c'est ce qui est chiant avec ce roman. Même si c'est profondément de la merde, on a envie de lire la suite pour pouvoir enfin connaître le dénouement de toute cette histoire.


Alors oui, rien de transcendant pour ce tome 2 mais quelques petites choses qui sauvent la saga et donne envie de finir la trilogie. En espérant, bien entendu, que l'auteur finisse la chose en beauté. 


Ma note : 

12/20

samedi 20 septembre 2014

TAG : Questionnaire Livresque de A à Z


Je m'y attendais à celle-là, puisque ma popine Oukouloumougnou me harcèle depuis 4 jours pour que je fasse ce TAG. Cela dit, ayant une flemme incommensurable de sortir tous les bouquins cités par la suite, j'ai décidé de le faire par écrit et non en vidéo ^^. 

Sooooooo, Yeah I also speak English ! 

Le principe est simple, et le voilà : une lettre représente un mot, chaque mot est associé à une question et c'est super long de tout écrire, je vous l'assure.


A pour "Auteur"
Auteur dont tu as lu le plus de livres.

Je suis du style à acheter des bouquins d'auteurs que je ne connais pas en règle générale, mais quand je tombe sur un écrivain que j'aime, je ne me prive pour pas pour étoffer ma bibliothèque de ses œuvres. 
Alors je dirais que même si pas mal d'auteurs sont à égalité niveau nombre de livres lus, aucun ne détrône Stephen King. Après tout, c'est pas l'homme de ma vie pour rien, hein ! 




B pour "Best"
La meilleure suite de série.

Eragon. Tous les Eragon. Globalement toutes les suites (surtout les tome 2 dans les trilogies) me déçoivent royalement ou en tout cas, me déçoivent à un moment ou à un autre. Il n'y a que Eragon de Christopher Paolini qui a su me tenir en haleine du début à la fin.




C pour "Current"
Ta lecture en cours.

Je suis toujours plongée dans Kaleb Tome 2 de Myra Eljundir (plus pour longtemps je l'espère).




D pour "Drink"
La boisson qui accompagne tes lectures.

Ca dépend de mon humeur, du temps, de l'hibernation des gerbilles du Pôle Nord mais, généralement, c'est du café. 



E pour "E-book"
E-books ou romans papiers ?

Oh my... Je suis définitivement de la vieille école puisque, à mon sens, rien ne vaut un bon livre papier et surtout, rien ne remplace le plaisir d'une bonne vieille crampe au poignet.
Cela dit, j'ai tout de même une liseuse, et j'apprécie son côté pratique. 




F pour "Fictif"
Un personnage fictif avec lequel tu serais effectivement sortie au lycée.

J'ai beau fouiller dans ma mémoire, le seul personnage que je trouvais assez cool pour sortir avec pendant le lycée est Ellana de la saga du même nom de Pierre Bottero. 




G pour "Glad"
Un roman auquel tu es contente d'avoir donné une chance.

16 Lunes - Kami Garcia & Margaret Stohl.
J'ai hésité un moment avant de lire ce livre, étant donné qu'après la vague; que dis-je; le tsunami post-Twilight, tous les bouquins du genre avaient cette sale manie d'être niaiseux et complètement ridicules. 16 Lunes a été une belle surprise puisque je l'ai adoré ! 




H pour "Hidden"
Un roman que tu considères comme un joyau caché.

Rien de Jane Teller.
Ce roman est un livre coup de poing qui mériterait largement d'être dans la bibliothèque de tout lecteur qui se respecte.




I pour "Important"
Un moment important dans ta vie de lectrice.

Etant donné que je suis une fille ultra originale, je dirais : la création de mon blog et de ma chaîne youtube. Ça m'a permis de rencontrer des gens supers cools et de m'ouvrir à pas mal de lectures que je n'aurais pas approchées dans d'autres circonstances.




J pour "Juste"
Le roman que tu viens juste de finir.

De guerre, d'amour et de sang de Kyrian Malone & Jamie Leigh.




K pour "Kind"
Le genre de romans que tu ne liras jamais.

Il ne faut jamais dire jamais. Mais le genre de romans que je lis le moins c'est les romans érotiques. Je ne suis pas hyper fan des descriptions de zigounettes et autres joies vaginales. Et au pire, si je ressens un vent de luxure m'envahir, il n'y a qu'à regarder la télé-réalité pour satisfaire nos besoins primaires.




L pour "Long"
Le roman le plus long que tu aies jamais lu.

Nom d'un chien. Je suis une nana qui adore les pavés alors cette question est hypra difficile. 
Celui qui me vient à l'esprit et qui est le plus récent dans ma bibliothèque est Les oiseaux se cachent pour mourir de Colleen McCullough. Ce petit bijou fait environ 992 pages. Mais je suis certaines d'avoir lu des bouquins de plus de 1000 pages avant lui.




M pour "Major"
Le roman qui t'a causé le plus gros "book hangover" ("trop plein" livresque - tu ne pouvais plus rien lire après ça).

Stupeurs & Tremblements de Amélie Nothomb.

J'ai détesté ce livre et je n'en ai pas ouvert un autre pendant presque un an après ça. J'avais peur de tomber sur des personnages qui se baladent nus dans un bureau en escaladant les ordinateurs. 




N pour "Nombre"
Le nombre de bibliothèques (meubles) que tu possèdes.

Deux dont une réservée à mes lectures jeunesses et autres bouquins que ma génitrice fuit comme la peste pendant une épidémie de choléra.




O pour "One"
Un roman que tu as lu plusieurs fois.

Je ne suis pas du tout le genre de fille qui s'éclate à relire les bouquins qu'elle a aimé pour la simple et bonne raison que ma super mémoire m'empêche d'apprécier les relectures. 
Cela dit, ça m'est tout de même déjà arrivé avec la saga La Quête d'Ewilan et Les Mondes d'Ewilan de Pierre Bottero. Six bouquins au total que j'ai du relire 4 fois. 
Et le bouquin J'avais douze ans de Nathalie Schweighoffer que j'ai relu deux fois parce que c'est un témoignage bouleversant.





P pour "Préféré"
Ton endroit préféré pour lire.

J'adore lire sur la plage. Le seul problème c'est que l'Isère ne peut décemment pas passer pour autre chose qu'un égoût à ciel ouvert. Donc, faute de mieux, it's my bed.




Q pour "Quote"
Une citation, d'un livre que tu as lu, qui t'inspire ou qui te fais ressentir plein d'émotions.

<< Le papier a plus de patience que les gens. >> Le Journal d'Anne Franck.



R pour "Regret"
Un regret de lecteur.

Je regrette de ne pas être milliardaire pour pouvoir m'offrir la bibliothèque dans La Belle & La Bête.




S pour "Série"
Une série que tu as commencée mais jamais finie (et dont tous les livres sont sortis).

Les Chevaliers d'Emeraude de Anne Robillard. Il y a 12 tomes et je n'en ai lu que 6, pour l'instant.



T pour "Trois"
Trois de tes livres préférés de tous les temps.

Il y en a trop.
- La saga Harry Potter
- La saga Eragon
- La saga Les Voies de l'Ombre





U pour "Unapologetic"
Quelque chose dont tu n'éprouves absolument aucun remords d'être fan.

Je relis régulièrement les Chair de Poule. Oui, oui.




V pour "Very"
Un roman dont tu attends la sortie avec grande impatience, plus que celle des autres.

Je n'attends pas les sorties avec grande impatience depuis la fin d'Harry Potter. Je dirais Cress, le tome 3 des Chroniques Lunaires. J'ai adoré le tome 1 et j'ai hâte de voir les autres réécritures de Marissa Meyer.




W pour "Worst"
Ta pire habitude livresque.

Je sniffe les bouquins. Ouais je suis une fille comme ça. Je me shoote à l'odeur du papier.




X pour "X"
Commence à compter en haut à gauche de ton étagère (la plus proche) et prends le 27ème livre.

L'île des Chiens de Patricia Cornwell.




Y pour "Your"
Ton dernier livre acheté.

La lionne de Katherine Scholes.




Z pour "ZzZ"
Le livre qui t'a volé ton sommeil (le dernier livre qui t'a tenu éveillée bien trop tard la nuit).


Nous étions les Hommes de Gilles Legardinier. 



Et voilà pour ce TAG les gens, hésitez pas à laisser votre lien si vous voulez le faire :D !

mercredi 3 septembre 2014

Bourbon Kid, Tome 1 : Le Livre Sans Nom - Anonyme






Quatrième de couverture :

Santa Mondega, une ville d'Amérique du Sud oubliée du reste du monde, où sommeillent de terribles secrets.
Un serial killer qui assassine ceux qui ont eu la malchance de lire un énigmatique livre sans nom. La seule victime encore vivante du tueur, qui, après cinq ans de coma, se réveille, amnésique. Deux flics très spéciaux, des barons du crime, des moines férus d'arts martiaux, une pierre précieuse à la valeur inestimable, un massacre dans un monastère isolé, quelques clins d'oeil à Seven et à The Ring, et voilà le thriller le plus rock'n'roll et le plus jubilatoire de l'année ! Diffusé anonymement sur Internet en 2007, cet ouvrage aussi original que réjouissant est vite devenu culte.
II a ensuite été publié en Angleterre puis aux Etats-Unis, où il connaît un succès fulgurant.


Mon avis :

Enormissime coup de cœur pour ce livre complètement WTF. Mais quand je dis WTF c'est vraiment complètement, littéralement, extraordinairement, fuckingement (oui, je plussoie cet adverbe) ridiculement invraisemblable.
Et c'est ça qui est bon.
Entre les références topissimes à des films tel que Freddy, Alien ou encore Thelma et Louise, ou encore à des personnages mythiques tels que Elvis, Gene Simmons et Terminator, sans oublier cette histoire complètement chtarbée entre science-fiction, horreur, comédie et fantastique, Le Livre Sans Nom est un sacré bijou de littérature.

Ce bouquin est un OVNI, tellement décalé que ça en devient crédible, tellement représentatif de genres littéraires différents qu'il en devient un à lui tout seul, tellement empli de références et de clins d’œil géniaux qu'on a l'impression d'avoir une Bible de la Culture entre les mains...Ce bouquin est un OVNI, mais aussi cool que la cervelle des extraterrestres qui explose dans Mars Attack.

L'histoire nous embarque dans une parodie d'enquête policière, même si la dite parodie est morbide et glauque à souhait. On suit le périple des personnages dans leur recherche du fameux Oeil de La Lune, périple parsemé de cadavres éviscérés, de tueurs en série abominables, de personnages tellement foncièrement mauvais qu'ils en deviennent cools, et de révélations toutes plus folles les unes que les autres. Autant dire que j'ai surkiffé. Cette lecture était tout simplement orgasmique, jouissive. Je me suis esclaffée, j'ai eu envie de dégobiller, j'ai été surprise, ballottée par certaines révélations comme une poupée de chiffon en plein cyclone, et surtout. Surtout. J'ai dévoré les quelques 509 pages à une vitesse ahurissante.
Tout marche. Tout fonctionne. Et c'est tellement improbable que cette histoire fonctionne que c'est ce qui la rend géniale. On est tellement à fond dans les invraisemblances et ce scénario de série B complètement tiré par les cheveux, qu'on loupe l'essentiel niveau indices, et qu'on se prend les révélations finales dans la gueule sans y être préparé le moins du monde.
En gros : chapeau l'artiste.
Je me suis fait avoir comme une bleue. Comme une fucking débutante qui vient d'ouvrir son premier thriller. Je ne m'attendais à rien de ce qui s'est passé et la fin m'a prise de court. Littéralement. Pourtant ce n'était pas faute d'avoir échafaudé un milliard d'hypothèses. Mais pour le coup, aucune ne s'approchait un tant soit peu de la vérité.

J'ai adoré tous les personnages ou presque. Même si j'ai une grosse préférence pour Rodeo Rex duquel je suis tombée follement amoureuse (c'est mon côté fillasse qui adore les bad boys virils et cyniques à souhait). J'ai aussi beaucoup aimé Peto, moine d'Hubal perdu dans cette ville qui fait office d'Enfer terrestre, et qui essaye, tant bien que mal, de ne pas céder aux tentations qu'on lui offre. Sanchez, lui, a le charisme et la présence d'un rouleau de PQ mais son rôle lui confère une sympathie qu'on est obligé de lui accorder.
Bref.
En gros, je me suis attachée aux connards et j'ai prié pour la mort des autres.

Oui. Je suis une fille comme ça.

Le Bourbon Kid est aussi réel qu'imagé dans ce livre. Je m'explique. Le mec réussi l'exploit de devenir autant une légende pour le lecteur que pour les autres personnages du bouquin. A chaque fois qu'on fait référence à lui, le lecteur se retrouve catapulté dans la peau des personnages et on se surprend à ressentir la même anxiété fiévreuse qui les saisit tous autant qu'ils sont. Il faut dire que le Bourbon Kid est un sacré fils de péripatéticienne qui mérite bien qu'on se fasse dans la culotte à l'énonciation de son nom.
En bref, il est juste trop cool parce que c'est un psychopathe qui a la classe.

Je pourrais noircir encore des tonnes et des tonnes de pages de mon bavardage inutile pour vous vanter les mérites de ce bouquin, mais j'ai peur de vous enlever tout le plaisir de cette lecture en continuant.

Je laisserais le mot de la fin à l'auteur qui, vous en conviendrez, à autant de subtilité que moi lorsqu'il écrit :


" Ecoute, espèce de connard de négro. On sait qui tu es. Tu es un putain de flic et tu t'appelles Miles Jensen. " (...).
" D'accord", dit Jensen, passablement en rogne. L'adresse à " l'espèce de connard de négro " l'avait rendu furieux. Il n'était pas du genre à supporter les insultes racistes, surtout pas de la part de deux gros pédés.


Ma note : 

20/20 +++